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ICESCO / Conférence sur « Les Droits de la Femme et de la Famille »


« Femme tunisienne ; son combat pour l’émancipation en 1930 »


P. Dr Mohamed ZINELABIDINE




P. Dr Mohamed ZINELABIDINE


Ministre tunisien des Affaires culturelles/ 2016 - 2020

Directeur de la Culture et de la Communication/ ICESCO


1 Novembre 2023 - Rabat, Kingdom of Morocco





Excellences, Mesdames et Messieurs,


C’est un plaisir revivifié que de répondre à l’invitation de mon amie Ramata ALMAMI, Directrice des Sciences humaines et sociales à l’ICESCO, organisatrice de cette conférence, je la salue ainsi que tous les partenaires internationaux réunis à cet effet.

 

Si tenté qu’on soit en mesure de le faire, voici quelques éléments de réponse à ce débat sur « Droits de la femme et de la famille », puisés dans l’histoire d’un réel combat que la femme a pu mener, dans le monde en général, en terre d’Islam, et en Tunisie particulièrement. Un combat contesté, ensuite loué, pour son engagement devancier et ses lourdes répercussions, sous toutes les formes libératrices ; psychologique, sociale, économique et politique, j’en entends la promulgation du Code du Statut Personnel en Tunisie en 1956. Mais à vrai dire, le combat y était bien antérieur. Déjà en 1930, Tahar Haddad a cité dans son livre « Femme, législation islamique et société » :

« Je dois saluer avec une profonde déférence et de dévotion et d’espoir, l’émancipation de la femme en Tunisie et en Orient de façon générale. Et si la réalisation de cette émancipation me paraît lointaine, je perçois néanmoins son approche par une unification des sentiments et de l’esprit et je la sens dans l’effort pour l’instruction et l’éducation dans le sacrifice. C’est là que se trouve le secret de notre délivrance. C’est aussi cela les signes de l’aube de la liberté. »

Le débat sur la condition de la femme, depuis lors, a donc porté sur son statut psychologique, social et économique, relativement à sa portée éminemment culturelle et religieuse. Pour essayer de parer à ce qui est considéré son infériorité biologique et mentale, quant à la suprématie d’un homme ancré dans toutes sortes de certitude et de misogynie, la femme tunisienne devait combattre, de surcroît, le statut de l’homme supposé représenter la création de Dieu, alors qu’elle est supposée (être la) procréation de l’homme, selon Fatna Ait Sabbah. (AIT SABBAH, Fatna, La femme dans l’Inconscient musulman, Paris, Le Sycomore, 1982, p.115).


Ainsi, la grande controverse en milieu musulman s’est produite en Tunisie, dès le mois d’août 1956, avec la promulgation du Code du statut personnel, et le nouveau pouvoir (celui de l’indépendance) qui instaurait l’égalité des genres devant la loi. Mais par-delà le problème capital de l’accession des femmes au travail et à l’égalité économique, se pose une nouvelle conception de la société au cœur de laquelle elle deviendrait ainsi égale à l’homme, encore faut-il que ce dernier en fasse conviction, voire acception. La lutte pour l’émancipation de la femme dans la culture arabo-musulmane, était ainsi, et surtout l’affaire d’une conscience de l’homme des prérogatives de la femme, ses droits, ses attributions réelles dans l’échiquier historique et politique de la culture musulmane, d’une part, et la culture universelle de l’autre.


Ailleurs, il reviendra, aux féministes américaines d’énoncer que la libération des femmes ne viendra que des femmes elles-mêmes, en rapport avec le personnalisme, qui est une philosophie invoquant la dignité de la personne, cette dignité ne consistant pas à réduire les femmes au rôle de procréatrices, mais appelées à jouir des droits politiques et économiques qu’on leur refusait. (MICHEL Andrée, Le féminisme, Coll. Que sais-je ? Éd. P.U.F., 1985, pp. 85-86). A ce titre, le comportement de l’homme, de tout temps, a oscillé entre ordre masculin et la prise en compte d’un être appelé à le rivaliser, d’où une problématique éminemment culturelle de la question posée à l’homme et à la société. Comment la femme pourrait-elle donc parvenir à investir quelques citadelles de l’espace masculin, dont une notamment qui, largement, pouvait déterminer la conquête des autres, pour autant que l’on puisse en juger, celle du droit. Il paraît inéluctable, en effet, que le droit préside aux destinées et changements socioculturels, pour l’avènement desquels il forgera les instruments, orientera le sens et élaborera autant les symboles que l’esprit. Les mutations sociales ne semblent pouvoir s’inscrire durablement dans les faits que si elles sont entérinées par le droit. La libération de la femme est encore hélas, et toujours d’un ordre culturel, ensuite cultuel, de façon à dresser, en quelque sorte, l’inventaire de cet héritage pour pouvoir en situer l’enjeu. Il en va de même de la question du conservatisme, voire du voile dont la symbolique est à même d’atteindre l’essence même d’une certaine représentation éthique de l’Islam, aux notions de pudeur, de morale et de protection face aux exactions de l’homme. Bien évidemment, pas plus que leur objet, ces enjeux ne sauraient être tenus d’être, seulement, éthiques. Tant d’autres arguments réfutés se rendaient déjà évidents ; sociaux à l’instar de la déségrégation des genres ; aussi économiques, soit l’entrée des femmes dans la vie active du monde et du travail. Enfin politique, jadis dans le contexte de domination coloniale marquant déjà la fin du XIX è.s, Ensuite dans la construction d’un modèle identitaire où la femme allait devenir au centre des ambivalences et antinomies autour des notions de progrès, de tradition, de modernité, alors que ces paradigmes sont tout à fait compatibles, loin de tout dogme pouvant y entraver la marche et la démarche évolutives, transformatives et progressistes. D’autant que ce débat, se faisant sur une base initialement identitaire, il continuera de poser un problème conceptuel à l’essor de la condition de la femme. Une polémique, toujours entretenue opposant conservateurs et réformistes et fractions politiques diversifiées, le statut de la femme depuis le début du XXè.s., et jusqu’à aujourd’hui, n’aurait pas à pâtir de l’inévitable décalage de contexte entre l’histoire de ces revendications statutaires et leurs expressions actuelles, au regard des différentes représentations qu’on en fait. A cette période, la libéralisation de la femme musulmane, serait-elle, bien plus, le prétexte souhaité pour une occidentalisation de nos pays, relativement à des références jugées inébranlables à l’Islam, par l’adoption de schémas sociaux occidentaux qui lui sont complètement étrangers ? Question posée par Ilhem Marzouki dans son ouvrage « Le voile des colonisées » (MARZOUKI (Ilhem), Le voile des colonisées, éd. I.B.L.A., n° 161, Tunis, 1988). Ainsi, il est des évènements qu’on ne peut se résoudre à passer sous silence, dont bien évidemment la condition féminine, dans un contexte aussi conservateur que celui de la Tunisie des années 1920, à titre d’exemple. Parmi les moments qui ont scandé l’histoire de la Tunisie du XXè.s., et en ont marqué les césures, nous noterons, comme un fait irréductible, cette conscience double des femmes tunisiennes, acquises à leur propre cause, depuis les années 1920. D’autant qu’il fallait qu’elles combattent sur plusieurs fronts pour la liberté, trop souvent dans des contextes tout à fait hostiles. Leurs revendications, de ce fait, s’apparentent davantage à des cris libératoires pour la survie et l’égalité des sexes. Leurs luttes sauraient être tenues pour dénonciation d’un ordre masculin établi et légitimé par le cours de l’histoire arabe et musulmane. La supériorité masculine y fut garantie et sauvegardée, comme en témoignent le Père Demeersman, (DEMEERSMAN, La famille tunisienne et les temps nouveaux, éd. M.T.E. Tunis, 2ème éd. 1973), Carmel Camilleri, (CAMILLERI, Famille et modernité en Tunisie, in Revue Tunisienne des Sciences Sociales, Tunis, Oct. 1967, pp. 25-33.), et Lilia Ben Salem, (BEN SALEM, Lilia, La mobilité sociale et ses incidences sur la famille, in Revue Tunisienne des Sciences Sociales. Tunis, 1967, pp. 37-52.), parmi une liste bien loin d’être exhaustive. Déjà en 1924, une campagne fut déclenchée pour les droits de la femme dont la liberté d’être et la scolarisation, et ce dans les colonnes du quotidien « Tunis Socialiste », en même temps que furent organisées des rencontres publiques pour débattre de ce sujet.

Pour autant, à proprement parler, on retiendra surtout la voix de Manoubia Ouertani, qui dénonça, dans une réunion publique, la condition de la femme musulmane et appela pour l’égalité des deux sexes. Sans doute prématuré, cet essai fut, en dépit ou à cause - c’est selon - des revendicateurs de la liberté féminine, par rapport à la société tunisienne du début du siècle, on ne lui accorda pas beaucoup d’attention. Des années plus tard, ce même club socialiste, organisera le 8 janvier 1929 un débat avec Habiba Menchari, reprenant devant un parterre masculin, à large audience, ces mêmes revendications. Ce fut, ensuite en 1930 au tour de Zohra Ben Miled, membre de la Section Tunisienne de la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté. Ces avatars se devaient d’être une revendication des idées réformatrices et avant-gardistes, proclamées par Tahar Haddad, depuis les années 1930. Elles ne s’inscrivent pas moins dans une nouvelle lecture du Coran, et partant, d’une accommodation de ses textes, en adaptation voulue avec les conditions de ce siècle.

C’est ainsi qu’on avait fait circuler une pétition pour défendre les prises de position de ce Tunisien militant des droits de la femme. La même année Habiba Chareh, militante participait au premier Congrès des Femmes d’Orient, tenu à Damas, lequel Congrès avait alors adopté une série de résolutions revendiquant l’égalité des sexes, le droit des femmes à exercer une profession, l’institution de l’enseignement primaire obligatoire, l’abolition de la répudiation et de la polygamie, et la lutte contre la prostitution et l’esclavage féminins, ce que rapportent Sophie Bessis et Souhayr Belhassen (BESSIS, Sophie, et BELHASSEN , Souhayr, Femmes du Maghreb : l’enjeu, éd. Cérès Productions, Tunis, 1992, p.47).

C’est en 1937 que sera créée l’Union Musulmane des Femmes de Tunisie, fondée par Bchira Ben Mrad, fille de Cheick al-Islam, Mohamed Salah Ben Mrad. Cette Union Musulmane des Femmes de Tunisie fut créée à l’initiative des cheikhs qui voulaient manifester leur intérêt à la condition féminine, sans pour autant choquer les exégètes de l’époque. Également cette institution n’a plaidé que pour 1’instruction féminine, en dehors de toute revendication sur le statut égalitaire des deux sexes. Selon Souad Chater :

« Orienter la fille et la femme tunisiennes vers l’enseignement dans le cadre d’une éducation islamique, et élever leur niveau moral, social et civique ; organiser des cours et des conférences, des kermesses,  créer et développer des entreprises au profit de l’enfance et de la jeunesse. », (CHATER, Souad, La femme tunisienne citoyenne ou sujet, éd. Maison Tunisienne de l’Edition, Tunis, 1976).

Tandis qu’en 1944, la victoire de la gauche française à l’issue de la seconde guerre mènera à la mise en place de l’Union des Femmes de Tunisie, proche du Parti Communiste de Tunisie. Notons, en effet, que la libération de la femme fut entretenue par des mouvements qui n’étaient pas forcément convergents sur le plan idéologique. En témoignent d’ailleurs les finalités tout à fait opposées, sur le plan de la conceptualisation du rôle de la femme tunisienne, telles que prônées par l’Union Musulmane des Femmes de Tunisie, se réclamant d’une appartenance musulmane, fidèle à l’esprit éthico-religieux et l’Union des Femmes de Tunisie, proche du Parti Socialiste, et en coupure idéologique avec les références islamiques.

Les années 1930 furent bien propices aux malentendus, aux dissensions. Lorsque certains renoncent, non sans difficultés, à emboucher la trompette des vertus de la réhabilitation de la femme, c’est pour laisser entendre d’autres réclamer l’attachement d’un code culturel musulman, incontournable, hantés, qu’ils sont, par le spectre de l’occidentalisation et du triomphe des valeurs d’autrui. L’émancipation de la femme tunisienne s’avéra un sujet des plus controversés à l’intérieur du pays, comme en dehors des frontières, précisément dans le contexte houleux d’une culture arabo-musulmane, prônant, tour à tour, les vertus du conservatisme et la tentation de l’autre. Outre la culture arabe, la femme, de par le monde, a combattu pour avoir ses droits, tout le long d’une histoire qui l’a conduite vers une révolution tranquille.


Depuis le 8 Mars 1857, des milliers d’ouvrières américaines du textile scandèrent les slogans et brandirent les banderoles. Elles revendiquèrent leurs droits dans les rues new-yorkaises, contre l’exploitation. Aussi, en pleine Révolution française, les Parisiennes décidèrent de descendre dans la rue pour appeler au droit de vote pour les femmes, au nom des valeurs de la liberté, de la justice et de l’égalité.


Plus tard, en 1910, Clara Zetkin, militante notoire put obtenir, lors de la deuxième Conférence Mondiale des Femmes Socialistes à Copenhague, l’institution d’une journée internationale de la femme. L’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté une résolution (32/42) appelant à proclamer le 8 Mars journée internationale de la femme. Depuis, nous avons pu voir émerger plusieurs structures, de par le monde, abondant dans le sens de cette prise de conscience positive quant au droit de la femme. Elles furent créées afin de veiller à l’application de la Convention de Copenhague dont la finalité est l’élimination de toutes formes d’injustice et l’abolition de toutes sortes de discrimination à l’égard des femmes. En revanche, force est de croire qu’entre les dispositions d’une loi islamique, liées aux prescriptions religieuses et morales du VIIè. s. et l’accès à une modernité, qui se veut actuellement réformatrice, elle-même sujette à caution, la question féminine délia les langues, car le réformisme, en dépit de ses avatars, devait constituer le ferment d’un clivage conceptuel à ce sujet.

Parmi ceux qui, n’en voulant pas, les prises de position des Cheikhs de l’Islam, enseignants de théologie à la mosquée Zitouna. Ils penseront que cette modernité émane d’une conception pro-occidentale, en coupure totale avec les valeurs du particularisme arabo-musulman. D’autres y trouveront la célébration de facteurs pouvant inscrire une évolution souhaitable, au regard de l’histoire, d’un Islam réaliste, capable de s’accommoder avec les nouvelles données, sociologique, politique, économique et culturelle du XXè.s. Nous pourrons y voir également l’expression d’une transformation du monde du travail, depuis les années 1920, le rôle de l’éducation, à travers l’émergence d’une pluralité de modèles transmis et de valeurs souvent contradictoires et l’expression d’une volonté individuelle, propre à la liberté et à la métamorphose au sein de la société.


L’Islam n’est-il pas, par ailleurs, valable pour tous les temps et toutes les contrées ? N’a-t-il pas fait profession de courage et de réalisme, à son avènement en pourvoyant la femme de droits dont elle ne disposait guère à la période préislamique ? D’autres rétorqueront que l’émancipation de la femme tunisienne est une condition sociale et économique dictée par un contexte mondial prônant les valeurs du progrès ; celles du plus-être donc du mieux-être. Le monde arabe ne peut rester passéiste de façon à se contenter de ses gloires antérieures de la période médiévale. Précisons quelques faits qui ont catalysé la reprise des relations entre Arabo-musulmans et le monde occidental. Depuis la chute de Grenade en 1492, les Musulmans se sont recroquevillés, contre leur gré, pour subir toutes sortes de subordination et d’ascendance. Marginalisés, puis laissés pour compte, il a fallu attendre les expéditions de Bonaparte en 1798 pour rétablir le contact entre l’Égypte et l’Europe. L’Angleterre saura, à la même période, qu’il faudra avoir des rapports opportunistes avec le monde arabe, au sein même de l’Empire Ottoman.

Dans ce contexte, une prise de conscience ne pouvait que se manifester pour ne pas périr, devant la montée des entités impériales. Mais depuis le monde musulman a changé en faveur de plus de droits réservés à la femme, sur l’ensemble des plans psychologique, paradigmatique, social, économique et politique. Comment concevoir donc un essor vital qui ne prendrait pas en considération la capacité effective et créatrice de la femme et son effort aux côtés de l’homme ? N’oublions pas que la femme, tout autant que l’homme et avec lui, avait largement eu sa part dans la lutte nationale, qui à l’instar de toute résistance pour l’intégrité territoriale, se devait d’être contre la présence étrangère, et partant, pour la décolonisation du pays. Des noms en Tunisie sont souvent mentionnés, à l’exemple de Bchira Ben Mrad, Asma Rebai, Essia Ghalleb, Badra Ben Mustapha, Aicha Bellagha, Nabiha Ben Miled, Mabrouka Ben Rabeh, entre autres militantes pour une Tunisie différente, et ailleurs dans tous les pays le monde musulman. Comment ne pas l’admettre et y être attentif ? Rappelons aussi que les années 1950-1960 sont aussi marquantes, pour les autres femmes du Maghreb, aussi bien pour le Maroc aussi où nous retrouvons, à travers 1’image de la mère à la fois héroïne et combattante, pour la liberté et pour la patrie. Mais le Maroc lui-même s’est ouvert aux vents nouveaux du non-conformisme depuis lors dont le Roi Hassan II était lui-même inspirateur lorsque sciemment il avait tenu publiquement à dévoiler sa fille. Tant de questions se posent donc et s’imposent à l’étude, sous des angles d’investigation politique, historique, religieuse, sociale, économique et culturelle, que nous sommes appelés à aborder pour traiter de la condition féminine. Encore faut-il que la plupart des pays membres s’inscrivent davantage dans les conventions internationales relatives aux droits de la femme, ces conventions ratifiées ou à ratifier dont les plus significatives :

  • La convention sur la lutte contre la discrimination dans le travail (ratifiée en 1959).

  • La convention relative à l’égalité de rémunération entre main-d’œuvre masculine et main-d’œuvre féminine pour un travail de valeur égale (ratifiée en 1968).

  • La convention sur les droits politiques des femmes (ratifiée en 1967).

  • Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ratifié en 1968).

  • La convention sur l’éradication de toutes formes de discrimination contre la femme (ratifiée en 1985 et publiée en 1991).

 

Une égalité à concourir également dans les textes de :

1- La constitution (1957)

« Tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Ils sont égaux devant la loi (article 6). La femme est électrice et éligible (articles 20 et 21) ;

2- Code Électoral (1969)

« Sont électeurs tous les Tunisiens et Tunisiennes âgés de vingt ans accomplis... »

3- Pacte National (1988)

« Le principe de l’égalité n’est pas moins important que le principe de liberté, c’est-à-dire, d’égalité entre citoyens, hommes et femmes, sans discrimination. » ;

4- Loi sur les Partis (1988)

Elle réaffirme la nécessité pour tout parti politique de se conformer au principe d’égalité entre les citoyens, sans distinction ;

5- Code de la Nationalité (1993)

La femme conserve et transmet sa nationalité à ses enfants nés hors de la Tunisie (article 12-loi Juillet 1993), entre autres textes.

 

Ainsi donc, la question du statut de la femme ne peut se résumer à son éducation ou insertion professionnelle dans la société, seulement, mais autrement à une large acception des prérogatives inclusives et durables dont elle dispose vraiment, et qui devraient lui revenir de droit.


Merci pour votre écoute.

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