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L’Impensé coenesthésique

Mohamed ZINELABIDINE


Nous tenterons encore une fois, pour ce cinquième livre consécutif de la Collection, intitulé «Socialité et Zeitgeist, la Fin d’une épistémè», le trivium de «L’Impensé», de «L’Hypothesis» et de «L’Epître», comme démarche d’un esprit pluriel. Quant à l’hypothesis de cet ouvrage, elle se rapporte à une question relative au glissement de la sociologie à la socialité, de la modernité à la postmodernité, annonçant l’irruption d’un «Nouveau Monde», un Zeitgeist de ruptures et de scissions culturelles ostentatoires. Une nouvelle Epistémè s’installe en effet, dans le sens foucaldien, qui en fait l’ensemble de rapports entre les sciences, les figures épistémologiques, les positivités et les pratiques discursives.


Alors que le monde des idées bouge, transmute, se nie, se rétracte, se contredit, s’oppose et se décline, lesquels signes tangibles ramènent à ce que la liberté de penser et d’opiner fait surgir, laisse croire et argumenter, nombreuses hypothèses dans la pensée occidentale de la fin du XXè.s. et début de millénaire sont posées, et d’aucuns continuent d’annoncer la fin de la modernité occidentale, en y réservant suspicion et doute.


Pour d’autres, c’est la fin de la sociologie et l’avènement de la socialité. Fin d’épistémè ou épilogue d’intellectuels, la postmodernité continue de poser, entre chercheurs et penseurs, un questionnement loin d’être tranché ou résolu, sur les plans terminologique, conceptuel, de définition de contenu et d’acception. De ce qu’on aura à développer plus loin, pour donner sens à sa saturation ou l’avènement d’une postmodernité dont nombreux intellectuels se disputent encore la vérité et s’opposent quant à la légitimité ; il y a lieu dans cet ouvrage d’en apprécier la portée « culturelle », les déclinaisons méthodologiques et les conséquences multiples, entre sociologie, socialité, géopolitique, modernité, postmodernité et hypermodernité. Ce que nous tenterons d’approcher par l’interprétation des transmutations sociales actuelles, sans avoir à les juger ou à les catégoriser, selon un ordre voulu.


J’ordonne cela, en revanche, entre parenthèses et hypothèses (hypothesis en latin emprunté au grec hupothesis) pour vérifier le lien émotionnel à la communion esthétique comme lieu de transversalité et de récurrence entre opposition et glissement culturels... Cet « Impensé », ou pure impression, imperceptible et impensable, sans être absurde, comme moment de la perception, selon Maurice Merleau-Ponty. Une certaine manière à l’impenseur que je suis d’être confronté, heurté à l’inadmissible, à l’impensable, selon André Gide. Une autre manière d’aller croiser Santiago Espinosa, entre impensé, être et paraître pour intégrer l’irrationnel et le non-philosophique au profit d’un « Raisonner » autre, et autrement.


Longtemps occultée, niée, dénigrée, la culture revient en force aujourd’hui pour s’imposer au cœur de l’analyse sociale et géopolitique actuelle. Qu’on en tienne compte ou qu’on la bannisse, le raisonnement social autant que l’argument politique au XXIè.s. puisent dorénavant, substantiellement, leurs sources et justifications dans la culture, ses manifestations, déclinaisons, surgissements latents et manifestes. La culture revient en force, comme enjeu majeur des relations internationales et transfigurations des sociétés contemporaines. Nous essaierons de saisir en premier cette première hypothèse, comme vivier de questionnement et de recherche. Alors, qu’en est-il dans les pensées comparées ?


La deuxième hypothèse que nous abordons concerne la question méthodologique sur la modernité, ses références et motivations. Annonce-t-on justement la fin d’une époque, celle de l’esprit cartésien, des théories du progrès et de la foi en l’avenir, cet à-venir ou futur en cours, pour laisser place à un paradigme social davantage présentéiste, autrement jouissif, émotionnel et clanique, où le devenir rationnel du monde n’est plus ressenti comme une motivation réelle ? Question posée depuis le premier tiers du XXè.s. et qui revient avec récurrence, au profit d’une époque moins portée sur le devoir-être et l’institutionnalité. Nous en posons ici les questionnements relatifs au passage de la sociologie durkheimienne du XIXè.s. à la philosophie foucaldienne, à celle de Gilbert Durand, pour en arriver à la socialité maffesolienne dont les travaux se portent sur l’analyse des signes de saturation de la pensée moderne pour se tourner à l’observation du quotidien, du marginal, du subsidiaire.


La troisième hypothèse est une question posée aux mondes intellectuels et sensibles de l’arabité et de l’Islam. On a beaucoup agi, réagi à la modernité, ses idées, ses idéaux contrastés, sa portée positive ou critique, selon le point de vue qu’on en exprime, au regard des questions d’identité (s), de personnalité (s), d’intégralité, de particularisme, d’essentialité, de patrimoine et de mémoire culturels. Mais a-t-on suffisamment conscience de ce qui agite le Zeitgeist présent ? Y a-t-on réservé les recherches et interrogations nécessaires ou possibles ? Quels éléments d’analyse et d’impact quant au Nouveau Monde d’aujourd’hui, la prévalence de ses émergences et profusions sociales, sensibles et géopolitiques postmodernes, aussi contrastées que controversées, pour en déduire les médiations ou ruptures ? Où en sommes-nous de ces dissidences et rébellions exprimées par une orgie accaparant le quotidien ardemment, laissant voir et entendre l’effervescence ou la profusion d’une vie réenchantée ?


L’Hypothesis, argument selon le mot grec « épochè » qui signifie justement cette mise entre parenthèses pour suspendre momentanément le jugement, allusion faite au philosophe allemand Edmond Husserl, pour désigner le processus de signifier, de saisir le sens des choses en suspendant ce qu’il y a ailleurs. Et au moyen d’« Epîtres», il y a lieu de plaider ici la culture comme levier d’interprétation, y compris par le style, la forme, le particularisme, le cours d’une histoire commune à éclairer, à clarifier. J’y aborde par la supposition, la conjecture, le postulat, ce que l’imaginaire anticipe sur la connaissance pour expliquer, voir ou prévoir comme réalisation d’un fait pour en déduire des conséquences. Une manière d’ébranler une hypothèse, pour paraphraser Diderot, et la conditionner pour aller loin dans ce qu’elle peut supporter. Pour ce, admettre un renversement épistémologique où cette même culture deviendra un privilège au profit du symbolique et de l’imaginaire envers l’idéologie verticale dominante. Une conjecture au sceau vérifiable d’idées qui interpellent l’humanité autant que l’humanisme pour mieux construire ou détruire les langages intelligibles ou indicibles qui s’y rapportent, plutôt que de les livrer irrémédiablement aux jeux serviles de l’intérêt suprême des devoirs de l’Etat. D’où cette question formulée et posée à la Socialité, Zeitgeist d’un nouveau monde.


L’intérêt de la Théorie Critique appliquée aux médias, et exposée par Adorno et Horkheimer[i] au sein de l’École de Francfort, cette école fondée en 1923 pour favoriser recherches et études en sciences sociales et politiques, en faveur d’une « théorie critique », portant un engagement intellectuel et idéel contre la société capitaliste. Contraints à l’exil, à New York, après l’arrivée des Nazis au pouvoir en Allemagne, ses membres, penseurs et chercheurs continueront de dénoncer une société de consommation de masse américaine, une « pseudo-culture naissante ». A leur retour à Francfort, en 1950, ils vont théoriser la déroute de « l’esprit des Lumières », « du progrès ». Depuis ses références et influences marxistes et freudiennes,[ii] l’École de Francfort adressera des critiques pamphlétaires, et toutes sortes d’invective, à ce qu’elle considère comme une « culture dégradée » des médias de masse, ce qu’elle jugera comme une domination culturelle idéologique. Cette même école de pensée allemande ne manquera pas aussi de subir, à son tour, oppositions et contradictions internes, entre penseurs et auteurs. Avec l’abandon du modèle de la praxis sociale dans les années 1940, Adorno situera ses potentiels dans une acception plus «esthétique». Il abondera dans ce qu’il qualifiera pour seul « lieu » capable d’incarner une culture émancipée, et pour exemple la musique, bien sûr « une certaine musique ». Sa prise de position conduira plus tard à sa rupture idéelle et intellectuelle avec le sociologue américain né à Vienne Paul Lazarsfeld, dans le Princeton Radio Project.


Il sera question d’une culture du XXè.s. banalisée, à large portée, audience et auditoire, ce qui signifie pour l’Ecole de Francfort le déclin de « l’intelligence et de l’esprit ». Nombreux ouvrages de Theodor W. Adorno dont ceux avec Horkheimer sur « La dialectique de la raison » ou ailleurs sa « Philosophie de la nouvelle musique », « Dialectique négative », « La théorie esthétique », « Trois études sur Hegel », un ouvrage avec Popper traitant de « De Vienne à Francfort. La Querelle des sciences sociales », montrent une culture immense et une sensibilité généreuse, de surcroît, la préséance de l’Ecole de Francfort et ses figures emblématiques. Sans oublier Walter Benjamin et « L’œuvre d’art à l’époque de sa reproduction mécanisée », « Illuminations », «Charles Baudelaire», « L’Origine du drame baroque». De Max Horkheimer, on retiendra entre autres grands ouvrages « Matérialisme et morale », « L’État autoritaire », « La Théorie critique hier et aujourd’hui », « Théorie traditionnelle et théorie critique », « Hegel et le problème de la métaphysique ». Sans omettre Jürgen Habermas dont « Théorie et pratique », « La science et la technique comme idéologie », « Profils philosophiques et politiques », «Le discours philosophique de la modernité», une liste loin d’être exhaustive, pour ne pas pêcher par occulter des écrits référentiels et bibliographiques incontournables dont chercheurs et auteurs se sont réclamés, des générations successives durant...


Néanmoins, une contre-analyse des sociétés modernes a été portée par une école française, et pas seulement française d’ailleurs, représentée entre autres par Michel Foucault, Gilbert Durant, Michel Maffesoli[iii] dont la production scientifique fut prolifique, autrement compréhensive de la nouvelle réalité des mutations sociales et des temps, selon lui à contempler. Pour ce dernier, étant élève de Gilbert Durant et de Julien Freund, ces changements annoncent - au moyen d’un fait culturel à tenir en compte parce que nouveau - un quotidien émergent, une mutation multiforme digne d’interrogations, voire d’interprétations. Ses ouvrages dont « Logique de la domination », « La Violence totalitaire », « La Conquête du présent. Pour une sociologie de la vie quotidienne », «L’Ombre de Dionysos. Contribution à une sociologie de l’orgie », « Essai sur la violence banale et fondatrice », « La Connaissance ordinaire. Précis de sociologie compréhensive », « Le Temps des tribus. Le déclin de l'individualisme dans les sociétés de masse », « Au creux des apparences. Pour une éthique de l’esthétique », « La Transfiguration du Politique. La Tribalisation du Monde », « La Contemplation du Monde. Figure du style communautaire», «Éloge de la raison sensible», lesquels ouvrages attirent l’attention, focalisent l’intérêt sur ce qui change, dérange, ébranle l’esprit, remet en question et anticipe sur l’émiettement du corps social aujourd’hui fragilisé, et que la modernité voulait pourtant penser, pour théoriser et argumenter de manière autoritaire, grâce aux institutions et à l’instrumentalisation en général.[iv] C’est dans l’esprit des temps, encore une fois, que les ruptures se suivent, sans se ressembler. Le XVIIè.s. la crise de la conscience européenne et occidentale s’acheminant vers des bouleversements idéels et mentaux décisifs de l’époque à venir. Il en ressortira la remise en question des idées du passé ; ses autorités, celles des traditions, des croyances, des religions, des superstitions, des dogmes, de la foi. Une crise de la conscience qui conduira vers l’aboutissement de changements et de bouleversements depuis la fin du Moyen-Âge vers la Renaissance, cette dernière voulait sciemment rompre avec le passé médiéval et antique. Rupture avec toutes sortes de pouvoir, ses autorités politiques, morales, idéelles et culturelles. De même, la Renaissance a suscité questionnements, attentes, et projections qui allaient conduire et présider avec le temps à « l’esprit moderne », modernus en latin, ce qui désigne le récent. Subtilement, la modernité pourra se projeter et se convertir en une révolution intellectuelle majeure, un développement technologique sans précédent, lesquels signes du progrès, des sciences, des connaissances et des usages seront mesurés et réalisés dans la transformation des moyens de transport, la réinvention du signe scriptural, l’introduction de l’imprimerie, la reconfiguration de l’urbanisation, l’exacerbation de l’individualisme pensant, agissant et triomphant de la nature. Pour consacrer ce paradigme, il fallait préparer les scissions et les ruptures successives de l’époque. La pensée moderne se devait d’être un contre-modèle, elle a alors agi en contre-culture, face aux idées requises, apprises et transmises. Laquelle réaction s’est retournée d’abord contre les idées religieuses, choisissant de se distancier de toutes formes d’antériorité, prises pour passéistes, au profit d’un choix qui est celui de libérer l’esprit analytique et critique. Préfigurant la Renaissance, cette dernière à son tour se chargera d’être véhiculaire des idées phares de la modernité. Elle en modèlera les signes, redéfinira les usages et précisera les nouvelles modalités, dans le dessein d’opérer directement et d’agir immédiatement sur les facteurs de changement, de mutation, des paradigmes et des modèles à orienter. Parmi les idées qui seront fortement contestées, à titre d’exemple la géocentricité du cosmos dans le Système de Ptolémée abandonnée au profit d’une construction héliocentrique de l’univers, prônée par Copernic qui préconise que la terre n'est plus le centre du monde. De surcroît, la transformation des modes de production de la vie économique, sociale et politique, à l’ère de la grande industrialisation, de la production de masse, de la grande distribution, de productivité à forte efficience et rentabilité, contre une approche artisanale limitative, tout cela devait convaincre que seul le progrès, le travail, le développement et la foi en l’à-venir pouvaient concourir à métamorphoser autant le vécu d’un monde que sa représentation mentale et matérielle.

L’esprit moderne est aussi un grand débat philosophique, de libre pensée critique, d’idées plurielles et de notions intellectuelles nouvelles, prônant « l’individu rationnel », « autonome », «libre», « assumant sa liberté », « toutes ses libertés de conscience », référence à Luther. Liberté d'action, aussi, face et contre toutes sortes de féodalisme, qu’il soit religieux ou politique. De cet esprit moderne, libre et individualiste, on connaîtra l’avènement d’une société industrielle, capitaliste, matérialiste, à l’opposé de celles qui l’ont précédée. La modernité ou l’esprit moderne que reprendra plus tard Michel Maffesoli, pour le faire autrement évoluer et muter, non par rapport aux impératifs de ce qui « doit être » mais de ce qui « est réellement » au quotidien. Une telle ambition ne peut se démettre de la pérennisation d’un esprit critique contre la transcendance absolue, au profit de l’autonomie et de l’efficacité technique et instrumentale, comme solution salvatrice de la condition humaine. Tout en assumant une part cruciale dans la liberté de croire, d’interpréter, d’agir et de penser, l’individualisme agit manifestement contre l’esprit communautaire. C’est la raison et le rationalisme qui en seront ses repères fondamentaux, cruciaux. La modernité, il va sans dire, cherchera à creuser ses propres nouveaux fondements métaphysiques dans l’appropriation cognitive, récusant que la vérité puisse correspondre dorénavant à une référence faite à la révélation, à la divinité, au mysticisme et aux croyances anciennes. Pour donner sens et fondements à la raison rationnelle, on devra opérer ces quêtes de « Vérités » plurielles et relatives ? Mais de quelle vérité voudra-t-on ? Une Vérité monstrative ? Objet de conscience critique ? Examen critique de conscience ? Liberté de conscience ? Liberté de jugement ? Esprit faisant ? Esprit pensant ? Ce sera tout cela et davantage, à la fois.


Mais fallait-il déroger, néanmoins, à l’image de toute une école de pensée contestatrice, depuis le premier tiers du XXè.s., depuis la critique des thèses de René Descartes (1596-1650), Thomas Hobbes (1588-1679), John Locke (1632-1704), Baruch Spinoza (1632-1677), Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716), David Hume (1711-1776), voire aussi un modèle de pensée mathématique, celui des sciences de la nature, ayant, au passage, négligé que cette même nature soit entendue et écoutée pour elle-même, loin de toute logique instrumentalisante et fonctionnelle?


Il en ressort un intérêt certain, quant aux idées défendues et analysées par Gilbert Durand et Michel Maffesoli qui aspirent à la critique de la modernité pour être à l’écoute d’une autre forme de socialité affectuelle, esthétique, esthésique, émotionnelle et sensible. Ils lui prêtent des propres signes de saturation ; saturation des idéologies modernes alors qu’elles étaient pour longtemps présentées fortes, édifiantes, structurées, structurantes, résistantes et pérennes. Cette idée formera le socle de la pensée de Gilbert Durand[v] dont l’argument de scission se décline dans « Les Structures anthropologiques de 1’Imaginaire : introduction à l‘archétypologie générale », «L’Imagination symboliqueno», « Les grands textes de la sociologie moderne », entre autres écrits critiques et significatifs des ruptures d’une sociologie émergente, agissante autour, persistante dont l’hypothésis est la suivante : les temps modernes sont révolus, comment donc le justifier ?


Pour autant, la saturation du paradigme de la modernité, est-elle déjà si vérifiée ? Et la manifestation d’un nouveau monde à l’opposé, prouve-t-elle que les valeurs modernes se sont réellement épuisées ? Ou les unes devraient-être apprendre à cohabiter avec les autres, et vivre de manière juxtaposée ? C’est un débat qui reviendra, il puisera ses sources dans les idées et la pensée de Gilbert Durant, mais se réclamera aussi de la pensée de Michel Foucault et d’autres auteurs dont Giulio Preti, Frédéric Nietzsche, Gilles Deleuze, Pierre Chassard, Richard Blunck, Georges Bataille, Charles Andler, Jacques Derrida, Georg Simmel, David Frisby, Siegfried Kracauer, François Leger, Patrick Watier, Max Weber, Martin Heidegger, Andrew Jeffrey, Jean-François Courtine, Françoise Dastur, Jean Greisch, Ludwig Wittgenstein, Alfred Schűtz, Carl Gustav Jung.


Il nous revient assurément de saisir l’effervescence d’un Zeitgeist tout à fait particulier, dont il nous faut déjà élucider les éléments précurseurs et annonciateurs, aussi bien dans la philosophie que dans l’histoire des sociétés du XXè.s. et XXIè.s.


__________________________________________________________________________________ [i] T.W. Adorno & M. Horkheimer, « La production industrielle des biens culturels », in Dialectique de la raison, Gallimard, Paris, 1974 M. Horkheimer, Théorie critique et théorie traditionnelle, Gallimard, Paris, 1974 T. W. Adorno, « Critique de la culture et société », in Prismes, Payot, Paris, 2003, pp. 7-23 T. Adorno, Le fétichisme en musique et la régression de l’écoute, Allia, Paris, 2008 Theodor W. Adorno, Introduction à la sociologie de la musique, Ed. Contrechamps, Genève, 1994 [ii] Cette école sera marquée par trois générations qui en porteront la diversité : la première et la crise du marxisme, la seconde et le freudo-marxisme, la troisième et la dimension communicationnelle au sein des sociétés démocratiques libérales. [iii] MAFFESOLI (Michel), Logique de la domination, Paris, PUF, 1976 MAFFESOLI (Michel), La Violence totalitaire, Paris, PUF, 1979 MAFFESOLI (Michel), La Conquête du présent. Pour une sociologie de la vie quotidienne. Paris, PUF, 1979 MAFFESOLI (Michel), L'Ombre de Dionysos. Contribution à une sociologie de l'orgie. Paris, CNRS éd., 2010 MAFFESOLI (Michel), Essai sur la violence banale et fondatrice. Paris, Librairie Méridiens/Klincksieck, 1984 [iv] MAFFESOLI (Michel), La Connaissance ordinaire. Précis de sociologie compréhensive. Paris, Librairie des Méridiens, 1985 MAFFESOLI (Michel), Le Temps des tribus. Le déclin de l'individualisme dans les sociétés de masse. Paris, Méridiens-Klincksieck, 1988 MAFFESOLI (Michel), Au creux des apparences. Pour une éthique de l'esthétique. Paris, Plon, 1990 MAFFESOLI (Michel), La Transfiguration du Politique. La Tribalisation du Monde. Paris, Grasset/Frasquelle, 1992 MAFFESOLI (Michel), La Contemplation du Monde. Figure du style communautaire. Paris, Grasset/Frasquelle, 1993 MAFFESOLI (Michel), Eloge de la raison sensible. Paris, Grasset, 1996 MAFFESOLI (Michel), La Transfiguration du Politique. La Tribalisation du Monde. Paris, Grasset/Frasquelle, 1992 MAFFESOLI (Michel), La Contemplation du Monde. Figure du style communautaire. Paris, Grasset/Frasquelle, 1993 MAFFESOLI (Michel), Eloge de la raison sensible. Paris, Grasset, 1996 [v] DURAND (Gilbert), Les Structures anthropologiques de 1’Imaginaire : introduction à l‘archétypologie générale, éd. P.U.F., Paris, 1960 DURAND (Gilbert), L’Imagination symbolique, éd., Paris, P.U.F., 1964 DURAND (Gilbert), Les grands textes de la sociologie moderne, 2ème éd. Paris, Bordas, 1971

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